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« J’ai toujours pensé que La Cerisaie parlait de la fin d’un monde. J’avais tort. À la place où je suis aujourd’hui, poursuit Tiago Rodrigues, je suis certain qu’elle traite de la puissante et inexorable force du changement. » […] Autour de Lioubov – Isabelle Huppert – créature extravagante et ruinée, et le moujik enrichi Lopakhine – Adama Diop – gravite toute une tribu partagée entre la nostalgie du passé et l’espoir d’un avenir meilleur.
Mise en scène : Tiago Rodrigues.
Du 7 janvier au 20 février.
Mardi au samedi à 20h, 15h le dimanche.
Odéon – Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
Kovalev se réveille et constate que son nez a disparu : le voilà plongé dans l’angoisse. Comment va-t-il faire pour travailler, mener une vie sociale, affronter le quotidien ? En plus son nez court à travers la ville, sème la pagaille dans Pétersbourg et répand des idées révolutionnaires partout où il passe. Face à ce phénomène extraordinaire, policiers et médecins s’agitent en vain pour le remettre en place… Une adaptation théâtrale de la fantaisiste des Nouvelles de Pétersbourg, avec six comédien et un musicien.
Mise en scène : Ronan Rivière.
Du 05 janvier au 20 février.
19h du mardi au samedi, le dimanche à 16h.
Le Lucernaire – 53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris
Une bouchère bourguignonne, un chirurgien facétieux, un rabbin plein d’histoires, une maîtresse en burn out, France Gall… À travers une galerie de personnages un peu fous et au son des chansons de Michel Berger, on rit avec Solal Bouloudnine de l’atrocité du cancer, des maladies vénériennes et cardio-vasculaires, gastriques aussi, et cérébrales, de la solitude qui le ronge terriblement, de l’incommunicabilité entre les êtres, de l’enfance insouciante et naïve qui s’en est allée à jamais.
Mise en scène : Solal Bouloudnine.
Du samedi 22 au dimanche 30 janvier.
20h30 en semaine et 16h30 le dimanche.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
« Avec Lars, nous voudrions explorer la question suivante : ce grand texte de Shakespeare peut-il être pensé et joué par un seul comédien ? Le cosmos monstrueux de cette pièce fascinante peut-il s’appréhender telle une réflexion monologique, un réseau enchevêtré de voix intérieures ? Tout pourrait-il se jouer dans la tête d’un seul personnage ? Nous aimerions mener cette expérimentation artistique en votre présence, quelle qu’en soit l’issue, car le théâtre est définitivement et résolument vivant ».
Mise en scène : Thomas Ostermeier.
Du vendredi 21 au samedi 29 janvier.
20h45 en semaine et 17h le dimanche.
Les Gémeaux – 49 Av. Georges Clemenceau, 92330 Sceaux
Les animaux dirigent le monde. Les robots forment un petit peuple corvéable à merci. Ne restent que quelques rares représentants de l’espèce humaine. Fragiles et méprisés, ils n’en mènent pas large, à l’image de Zypher – petit employé d’un prospère institut de sondage dirigé par une éléphante tempétueuse – qui ne manque pas de se faire marcher sur les pieds. Un jour, il assiste au suicide de l’un de ses collègues humains. Sa réalité bascule, se détraque… Le solitaire Zypher n’est plus seul : il est deux.
MUNSTRUM THÉÂTRE.
Du jeudi 03 au samedi 19 février. 21h.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Romeo Castellucci […] réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination. Tous ces hommes anonymes qui envahissent le plateau, portant les uniformes des célèbres policemen américains qui traversent les films muets, semblent obéir à des ordres venus d’ailleurs avec une rigueur sans faille. Mais « qui sont-ils, que font-ils, où vont-ils ? »
Mise en scène : Romeo Castellucci & Societas.
Du vendredi 11 au samedi 19 février 2022.
20h en semaine, 18h le samedi, 16h le dimanche.
MC93 – 9 Bd Lénine, 93000 Bobigny
Au cours de la conférence sera élu·e un ou une représentant·e de la diversité́, chargé·e de mettre en place les outils de transformation du paysage culturel français. Mais les trois candidats finissent par remettre en cause le principe même de compétition-sélection au cœur de la démarche démocratique majoritairement adoptée. Quant à la diversité, le mot n’est-il pas souvent un piège ?
Conception, texte et jeu : Amine Adjina, Gustave Akakpo et Métie Navajo.
Dimanche 13 février à 17h.
Théâtre Jean-Vilar – 1 place Jean-Vilar, 94400 Vitry-Sur-Seine
Créé en 2018 au Festival d’Avignon dans le cadre des productions en public de France Culture au musée Calvet, Gatsby le magnifique est une adaptation du chef d’œuvre de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925, au carrefour du jazz, de la musique classique, de la pop et du hip hop.
Mise en musique par Issam Krimi et interprété par Sofiane Zermani.
Du mercredi 16 février au dimanche 20 février.
20h en semaine, 15h le dimanche.
Théâtre du Châtelet – 2 rue Edouard Colonne, 75001 Paris
Célébrer Molière en sa Maison par une œuvre jamais jouée par la Troupe paraît inimaginable et, pourtant, avec Le Tartuffe ou l’Hypocrite Ivo van Hove nous entraîne à la découverte de la version originelle, interdite dès après la première représentation de 1664.
Mise en scène : Ivo van Hove.
Du 15 janvier au 24 avril. 20h30 en semaine, 14h le dimanche.
Consultez le site pour connaitre les jours de représentation.
La Comédie Française – 1 Place Colette, 75001 Paris
Pour tout décor, une simple table sur une moquette beige. Accueillant les spectateurs avec un large sourire au visage et un petit livre à la main, Romain Daroles campe un conférencier débordant d’enthousiasme et passé maître dans l’art de la digression. Il se passionne pour la pièce de Jean Racine, s’étonne de son contexte historique, s’extasie devant un alexandrin, cite Barbara et Dalida, jamais à l’abri d’un trait d’humour potache.
Conception et mise en scène François Gremaud et interprété par Romain Daroles.
Du mardi 8 au samedi 19 mars à 20h. Le samedi 12 mars à 16h et 20h.
Du lundi 21 au jeudi 31 mars à 19h. Relâche les dimanches.
Théâtre de la Bastille – 76 Rue de la Roquette, 75011 Paris
Le seigneur Sigismund d’Ehrenburg tombe amoureux de la jeune et très belle Albe, qu’il épouse sans tarder. À son seul désir répond un amour immense. Mais peu à peu, un trouble le gagne et Sigismund perd la mesure de ses propres émotions, consumé par les flammes d’une passion dévorante. Rongé par la jalousie, il condamne sa jeune épouse à un châtiment terrible.
Mise en scène : Julie Delille.
Du mercredi 9 au vendredi 25 mars.
20h30 en semaine, 18h30 le samedi, 16h le dimanche. Relâche les mardis.
Théâtre Gérard Philipe – 59 Bd Jules Guesde, 93200 Saint-Denis
Trois générations sont là. Odette, dite Mémé Kiki, veuve de guerre en 1943, a eu dix enfants, dont huit avec le père Puig. Parmi eux, Roger, Jacques, Claudie, Marie-Do. Cinquante ans de questions ressurgissent, de non-dits, de comptes à régler. Beaucoup de souvenirs qu’on s’offre comme des cadeaux : matches des “Canaris” à la télévision, mélodies de Jo Dassin, chorégraphies de Sheila. Des amours qui tournent à l’aigre, aussi, des dépressions, de la violence… Et, plus mystérieusement, des failles qui se transmettent, des rêves, la folie.
Mise en scène : Christophe Honoré.
Du mardi 8 mars au dimanche 3 avril.
Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h.
Odéon – Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
Début du XXème siècle : un énigmatique personnage se terre dans un village de Pologne. Guérisseur célèbre, il n’a jamais su d’où lui venait son don. S’adressant tour à tour au médecin qui le cherche, et aux deux femmes de sa vie, il nous fait revivre la fréquentation du mystère, et l’écartèlement entre science et religion. Soudain, du flux des souvenirs émerge cette rencontre cruciale avec le jeune homme qui se rêvait disciple pour, lui aussi, sauver des vies. Mais un talent peut-il se partager ?
Mise en scène : Élisabeth Bouchaud + Grigori Manoukov.
Du mardi 8 mars au dimanche 17 avril.
Le mardi et vendredi à 19h00, le dimanche à 16h.
Théâtre La Reine Blanche – 2 bis passage Ruelle, 75018 Paris
Tout repose sur les mots qui claquent sur le plateau. Chacun des acteurs joue sa comédie humaine sur un carré de bois aux allures de ring. Le match à cinq est haletant et beau. Avec des intermèdes chocs : du théâtre dans le théâtre, une danse sauvage et magique, l’apparition du diable en personne… Aller à l’essentiel en sachant se perdre en route, c’est la signature de Pauline Bayle qui entretient avec le plateau un rapport musclé et même offensif.
Mise en scène : Pauline Bayle.
Vendredi 11 mars à 20h.
Théâtre Jean-Vilar – 1 place Jean-Vilar, 94400 Vitry-Sur-Seine
De femme victime à femme agissante, Médée transgresse jusqu’à l’horreur la société des hommes et fabrique son destin sous nos yeux tout à la fois fascinés et horrifiés. La compagnie Man Haast dirigée par Tommy Milliot sonde l’écriture, la musicalité des mots, leur relation avec l’espace, les corps et la lumière.
Mise en scène : Tommy Milliot.
Du vendredi au lundi Théâtre de la Villette – 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
« Très insatisfaits du monde tel qu’il est (qui les en blâmerait?), ils en appellent aux utopies, même fragiles, surtout fragiles, car c’est là aussi que résident les étincelles du vivant. Plus désespérés que d’habitude, ils n’en déploient pas moins une énergie contagieuse, un territoire d’expérimentations et de désordres réjouissants, convoquant l’humour, l’absurde et la possibilité d’être ensemble comme rempart contre les tentations du repli et de la mélancolie ». Laure Dautzenberg.
Raoul Collectif.
Du 22 mars au 2 avril à 21h puis du 5 au 14 avril à 20h. Relâche les dimanches et le lundi 4 avril.
Théâtre de la Bastille – 76 Rue de la Roquette, 75011 Paris
En cas de malheurs, qu’on nous donne une île et sans tarder nous créerons un nouveau monde. Aussitôt, de tous les coins de l’Univers, accourent les compagnies des rescapés par l’imagination, venues de bien des pays endommagés. On reconnaît les partisans de l’idée de Bonheur et de l’amour de la Liberté : les agents de la Vie et ses victoires, les poètes et les enfants du Théâtre, c’est-à-dire du triomphe de la Vérité. Ceci n’est pas une fable. L’Ile d’Or existe-t-elle en réalité ?
Mise en scène : Ariane Mnouchkine.
Du 3 novembre 2021 au 31 mars 2022.
Du mercredi au vendredi à 19h30, le samedi à 15h, le dimanche à 13h30.
Théâtre du Soleil – 2 Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Orphée est un musicien. Eurydice, sa femme, est nymphe. Le jour de leurs noces, elle est mordue par un serpent et meurt aussitôt. Orphéee désespéré obtient des dieux l’autorisation d’aller la chercher aux enfers, la seule condition est que leurs deux regards ne se croisent jamais. Il échoue, il la regarde, et Eurydice meurt une seconde fois. L’opéra de Gluck (1762) a la puissance des chefs d’œuvres, de ceux qui disent l’essentiel.
Mise en scène : Jeanne Desoubeaux.
Du 31 mars au 17 avril.
Du mardi au samedi à 20h30. Matinées les dimanches à 16h.
Théâtre des Bouffes du Nord – 37 bis Bd de la Chapelle, 75010 Paris
Ça commence dans une cave par une prise d’otage. Madison, onze ans, séquestre Sofia, du même âge, avec le soutien involontaire d’Ethan, dix ans. Madison veut changer le monde, rien que ça. Elle trouve qu’il ne tourne pas rond du tout et que Sofia, maire du conseil municipal des enfants, ne fait rien pour le changer véritablement. Faut-il agir par la force ? Faut-il donner du poids au vote et aux électeur·rice·s ?
Mise en scène : Pauline Sales.
Du mardi 29 mars au mercredi 06 avril.
19h les mardis, 14h les mercredis, 19h le vendredi, 16h le samedi.
Les Plateaux Sauvages – 5 Rue des Plâtrières, 75020 Paris
« Le skate est parfois perçu comme du vandalisme. Je le perçois comme une grande liberté d’utilisation de l’espace public ». Au croisement du skateboard, de la danse et du film documentaire, Malika Djardi et l’icône du skate JB Gillet jettent une rampe entre la rue et la scène. Dans un dispositif entièrement modulable, les performeurs entament une chorégraphie étonnante, bousculant spectateurs et codes du théâtre traditionnel.
Mise en scène : Malika Djardi.
Vendredi 08 et Samedi 09 avril. 21h.
Théâtre de la Cité internationale – 21 A Bd Jourdan, 75014 Paris
Dans Lilliput, le sol est couvert d’humains minuscules, si petits qu’Ainhoa Vidal ressemble à une véritable géante. À cette échelle, même les plus jeunes enfants seront grands! La danseuse et marionnettiste se livre donc à un exercice d’humilité, mettant son corps à disposition des micro-personnes qui ne se font pas prier pour partir en expédition. Un dialogue s’installe et des caméras nous permettent d’explorer la manipulatrice avec les yeux de lilliputiens étonnés, comme si nous découvrions un continent inconnu.
Mise en scène : Ainhoa Vidal.
Du mercredi 06 au samedi 09 avril. 10:00 / 14:00 / 15:00 / 19:00.
Théâtre de la Ville – Espace Cardin – 1 avenue Gabriel, 75008 Paris
Une petite ville est gouvernée par un despotique dragon à trois têtes qui exige que lui soit données plusieurs têtes de bétails par jour et une jeune vierge chaque année. Une jeune fille est sur le point de lui être jetée en pâture quand arrive Lancelot, chevalier professionnel. […] La compagnie-laboratoire La Piccola Familia incarne un théâtre ultra vivant ancré dans la cité : l’aventure héroïque d’un jeune justicier idéaliste éveillera-t-elle le désir de vivre ensemble en mutuelle indulgence ?
Du jeudi 14 au dimanche 17 avril.
Jeudi et vendredi à 20h. 19h le samedi. 15h le dimanche.
Théâtre de la Villette – 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
Pour WHIST, le tandem invite le spectateur à se munir d’un casque de réalité virtuelle pour vivre un rêve éveillé au plus près des états d’âme et de corps des trois personnages. Immergé au cœur d’un film ayant pour décor une maison abandonnée, le « visiteur », guidé par son inconscient, se déplace et influence ainsi le cours de l’histoire qui se déroule sous ses yeux. Selon ses déplacements, soixante-seize perspectives différentes s’offrent ainsi à sa vue !
Mise en scène : Esteban Fourmi et Aoi Nakamura – Compagnie AΦE.
Du jeudi 14 au vendredi 22 avril. Relâche le dimanche.
Trois série de représentations par soir : 18h15, 20h30, 21h30.
Chaillot – Théâtre national de la Danse – 1 place du Trocadéro, 75116 Paris
Dans les années 80, cet artiste total, tour à tour plasticien, écrivain, réalisateur et metteur en scène, apprend qu’il est séropositif et qu’il perdra progressivement la vue. Il décide alors de se consacrer à son jardin et se lance dans Chroma, un livre de couleurs qui sera son dernier livre. Sur scène, deux comédiens, deux musiciens et un danseur donnent forme et gestes aux tourments et aux plaisirs qui composent cette existence, comme une lutte espiègle et jubilatoire contre le blanc – celui de l’hôpital – et le noir total qui pèse comme une menace, ultime et magistrale résistance à l’obscurité comme à l’obscurantisme.
Mercredi 20 et jeudi 21 avril. 20h.
Théâtre 71, Malakoff scène nationale – 3 Pl. du 11 Novembre, 92240 Malakoff
Ils sont perdus. Ces humains sont à la ramasse complet. Ils ne comprennent déjà pas grand-chose alors tout devient encore plus compliqué quand les nouvelles technologies s’en mêlent. Leur omniprésence a bouleversé l’organisation de nos vies. Dans un futur pas si lointain, Mangez du pain vous vivrez bien ! explore avec humour les dérives liées à ces objets aussi incompréhensibles qu’indispensables.
Compagnie du Bouillon – Prix étudiant au Festival Nanterre-sur-Scène 2021.
Du dimanche 03 au mardi 26 avril.
Les lundis et mardis à 21h15, 20h le dimanche.
Théâtre de Belleville – 16 passage Piver, 75011 Paris
Pour apprivoiser le deuil, l’adoucir, et poursuivre un dialogue avec son frère disparu, l’écrivain Daniel Pennac choisit d’incarner sur scène le personnage de la nouvelle Bartleby de Melville, 1856. Il pressent une fraternité occulte et tendre entre son frère, lui et le scribe new-yorkais qui réfute les injonctions de son supérieur. Bartleby répond toujours : « Je préférerais pas. »
Mise en scène : Clara Bauer.
Du mardi 05 au samedi 30 avril.
Du 05 au 17, 18h30. Du 19 au 29, 20h30. Le samedi 30 avril, 15h30. Relâche les lundis et le 10 avril.
Théâtre du Rond-Point – 2Bis Av. Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris
Tout commence dans l’antre de la reine qui se meurt au milieu de ses amazones. […] Le combat des origines qui nous ramène à Troie aux côtés d’Achille, mais aussi tous les autres, plus actuels, que mènent les femmes. De la naissance ou du cœur, quelle loi privilégier ? Au plateau, la lutte fait vibrer les voix, jusqu’au fond des gorges, danser les corps au plus profond des entrailles. Amazone impossible à cerner, à contenir dans un genre défini, guerrière indomptable, Penthésilée s’inscrit dans une longue lignée de femmes qui un jour ont eu affaire au pouvoir, qu’elles se battent pour le conquérir ou le conserver.
Mise en scène : Laëtitia Guédon.
Du vendredi 06 au dimanche 22.
Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h.
Théâtre de la Tempête – Route du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Échos insolites à ses errances, la pensée de Deleuze et Les Sept samouraïs de Kurosawa, où des samouraïs ne cessent de questionner leur fonction en plein Japon médiéval, lui inspirent cette pièce immersive. Liant intime, politique et poétique, cette pièce rhizomatique mêle matières théâtrale, musicale et cinématographique et ouvre un dialogue entre faiseurs de théâtre et spectateurs, réunis pour tenter d’écrire de nouveaux récits.
Mise en scène : Margaux Eskenazi.
Du lundi 09 au samedi 14 mai.
Lundi, jeudi, samedi à 20h. Mardi et vendredi à 19h.
Théâtre de la Cité internationale – 21 A Bd Jourdan, 75014 Paris
Bavard, vantard, affabulateur à la fois malicieux et naïf, Peer Gynt est malgré tout un héros sympathique, même s’il ne brille pas vraiment par son courage. David Bobée voit en lui un représentant de l’individualisme triomphant, indifférent au sort de ses semblables et toujours prompt à fuir ses responsabilités. Il installe la pièce d’Ibsen dans un paysage de fête foraine en décomposition, entre une grande roue à l’arrêt tel un destin en panne et une montagne russe à l’image de l’existence faite de tours et détours de Peer. Voyageur infatigable, celui-ci se croit libre, mais découvre au bout d’une vie de pérégrinations qu’il est surtout plus seul que jamais.
Mise en scène : David Bobée.
Du mardi 10 au vendredi 13 mai. 19h.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Aberration est au-delà d’un solo doublé d’une installation, tant les textures sonores et plastiques – le papier, le métal, le tissu – tant la création lumière, dotée de diverses sources : projecteurs, leds, réflecteurs, sont autant d’interprètes, au même titre que le danseur, au sens de vecteurs d’interprétation de tout ce blanc. Fragmentaire et liée, la structure chorégraphique sous-tend une danse qui, par son éclectisme, de la plus minimale à la plus expressionniste, nous rappelle que le blanc est le spectre de la lumière de toutes les couleurs.
Mise en scène : Emmanuel Eggermont.
Mercredi 18 et jeudi 19 mai 2022. 19h30.
Le Carreau du Temple – 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
Marquée par le fait que notre société moderne semble avoir oublié les rituels de partage des émotions ou qu’elle juge celles-ci comme des faiblesses, Sanja Kosonen souhaite s’emparer de la thématique des pleurs. Elle explore la rivière profonde de l’être humain, son humanité, son absurdité et sa maladresse devant ses propres émotions dans une forme pluridisciplinaire mêlant la danse, le chant, les arts du cirque et les arts plastiques.
Du mercredi 18 au mercredi 25 mai. 20h30.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
C’est l’histoire d’un roi et d’une reine. La reine a une sœur cadette. Parti en voyage avec elle, le roi abuse de la jeune fille. Puis l’abandonne sans défense dans la forêt. Rentré au palais, simulant le chagrin, il annonce à la reine que sa sœur s’est noyée lors d’un orage en mer. Ainsi commence La Petite dans la forêt profonde. […] Pour transposer dans l’espace du plateau ce conte impitoyable, le metteur en scène Pantelis Dentakis utilise des figurines. Manipulées par des comédiens, ces miniatures finement ouvragées prennent peu à peu leur indépendance et changent de proportions par le biais d’une projection vidéo jusqu’à acquérir des formes monstrueuses
Du lundi 23 au mercredi 25 mai. 19h.
Théâtre de la Ville – Espace Cardin – 1 avenue Gabriel, 75008 Paris
Le spectacle est une adaptation de l’opéra éponyme de Verdi et de la pièce de théâtre Le roi s’amuse de Victor Hugo, le premier s’étant inspiré du second. Les deux artistes, ayant connu la perte d’un enfant, se penchent sur sur le sort du père de Gilda, tantôt nommé Rigoletto, tantôt Triboulet, bouffon tragique dans les deux cas. À la manœuvre, les compagnies flamandes Comp.Marius et DESCHONECOMPANIE réinterprètent de fond en comble ces œuvres à l’aide de cinq comédiens-chanteurs et d’un piano.
Mise en scène : Tom Goossens.
Du mercredi 01 au dimanche 12 juin.
Du mercredi au samedi à 20h. 16h les dimanches.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet – 7 rue Boudreau, 75009 Paris
S’élever et prendre de la hauteur, planer même. De tous temps, le désir de « danser » dans les airs a marqué les esprits. […] Autour du chorégraphe, des acrobates, voltigeurs et sportifs sont réunis. […] « Au travers de chorégraphies aériennes réalisées par ces athlètes aventuriers et artistes, l’idée est de révéler ce que ces individus hors normes tentent d’approcher dans leur quête pour échapper à la gravité ».
Mise en scène : Rachid Ouramdane.
Du jeudi 16 au vendredi 24 juin.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30. Le jeudi à 19h30. Le dimanche à 15h30.
Chaillot – Théâtre national de la Danse – 1 place du Trocadéro, 75116 Paris
Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, il a beau fouiller ses poches, il ne la trouve pas. Arrgh, il se souvient : il a changé de vêtements et sa carte se trouve dans son autre pantalon. La caissière appelle la sécurité. Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un, son cas divise la société. Ne pourrait-on pas laisser sa chance à quelqu’un qui, si il dit vrai, a en effet laissé sa carte dans son autre pantalon ?
Mise en scène : Paul Moulin.
Du jeudi 09 juin au dimanche 03 juillet.
Du jeudi au samedi à 19h. Le dimanche à 15h et 18h.
Théâtre de l’Atelier – 1 place Charles Dullin, 75018 Paris
À la mort de sa mère, une très jeune fille se fait la promesse de ne jamais cesser de penser à elle plus de cinq minutes… Elle suit son père dans une maison de verre où les attend une nouvelle famille. Cette Cendrillon nous parle du deuil, du désir de vivre, du pouvoir de l’imagination et des mensonges des adultes. Avec une délicatesse qui n’exclut pas l’humour, Joël Pommerat aborde encore une fois les questions graves et vitales de toute enfance.
Mise en scène : Joël Pommerat.
Du 3 mai au 17 juillet.
Du mardi au vendredi 20h. 20h30, le samedi. 16h, le dimanche.
Théâtre de la Porte Saint-Martin – 18 Boulevard Saint-Martin, 75010 Paris