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This is how you will disappear s’enfonce dans une immense forêt, d’un grand naturalisme, où se déploient bientôt des phénomènes météorologiques qui bouleversent l’espace, la perception et la sensation que l’on en a. Un glissement de l’ordre du chaos qui entre en résonnance avec les trois personnages traversant cette forêt : un entraîneur représente l’autorité, garant d’un ordre qui sert un système de domination et permet ses abus ; une jeune gymnaste figure la beauté liée à la perfection culturellement construite ; et une jeune rock star, celle liée à la ruine.
Mise en scène : Gisèle Vienne.
Du vendredi 6 au dimanche 15 janvier.
Mardi à 19h30. De mercredi à samedi, 20h30. Le dimanche à 15h30.
La Colline – 15 Rue Malte Brun, 75020 Paris
À quoi bon écrire quand tout s’effondre ? Le jour de l’enterrement de sa mère, Ezra, un jeune poète, perd les mots. Impossible de prononcer l’oraison funèbre de celle qui se nomme Zocha. Dévasté par le chagrin, Ezra s’enferme dans sa chambre. Et c’est là que tout commence. La nuit venue, il s’élance sous le ciel étoilé à la recherche des mots perdus. Vingt-cinq années vont alors s’écouler. Un voyage onirique et poétique à bord d’un lit-radeau, une odyssée immobile et métaphysique dans laquelle 6 acteurs jouent 13 personnages.
Mise en scène : Simon Falguières.
Du 6 janvier au 5 février.
Mardi à samedi, 20h. Le dimanche à 16h.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris
Devenue centrale en ces temps de crises, la question du pouvoir d’achat est particulièrement cuisante dans cette pièce du dramaturge suédois. Il y a Peter, SDF, obligé de faire la manche pour aller voir sa sœur hospitalisée dans une ville voisine. Andrej, dont le nom de famille étranger l’empêche d’obtenir un poste de directeur. Freya, placardisée à soixante ans. Ou encore Martina qui n’arrive pas à joindre les deux bouts.
Mise en scène : Aymeline Alix.
Du samedi 7 au dimanche 15 janvier.
20h de mardi à vendredi. 18h le samedi. 16h le dimanche.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, un seul individu survient et la vie bouillonne aux marges de l’entendement. Tout semblait calme dans cette campagne russe du XIXe siècle, maris, femmes, amants en routine réglée, quand un fougueux jeune homme vint perturber ce bel agencement : Alexeï, le précepteur venu de Moscou que Natalia Petrovna a engagé pour s’occuper du petit Kolia, va mettre le microcosme local à feu et à sang (chaud).
Mise en scène : Clément Hervieu-Léger.
Du mardi 10 janvier au samedi 4 février.
20h. Deux représentations le samedi à 16h et 20h. Relâche les lundis.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet – 2-4 Sq. de l’Opéra-Louis Jouvet, 75009 Paris
Hiboux est une messe païenne et contemporaine qui explore nos manières de faire du rite, nos représentations du deuil. Autour d’une table ronde, trois musiciens/comédiens et un conseiller funéraire explorent avec humour et tendresse les relations qui nous unissent aux disparu·e·s. Ils invitent le spectateur·rice dans un monde où vivant·e·s et mort·e·s bricolent, à partir de leurs héritages, pour leur permettre de mieux vivre ensemble.
Vendredi 13 janvier à 20h.
Théâtre Jean Vilar – 1 Place Jean Vilar, 94400 Vitry-sur-Seine
[…] Sara Giraudeau devient Ève. Elle s’occupe de la maison, petits plats, linge, ménage impeccable. Elle vit là depuis toujours. Des murs, la porte close, une fenêtre grillagée. Franck la retient, Ève ne connaît pas d’autres repères. Son monde et sa vie sont refermés à cet espace. Le Syndrome de l’oiseau dépeint cette réalité possible : posséder l’autre, lui confisquer tout horizon et tout envol.
Mise en scène : Sara Giraudeau et Renaud Meyer.
Du mercredi 18 janvier au dimanche 12 février.
20h30, sauf le dimanche à 15h30. Relâche les lundis.
Théâtre du Rond Point – 2Bis Av. Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris
Avec leur patte unique, Métilde Weyergans et Samuel Hercule, irrésistible duo de la Cordonnerie, déploient tout l’art de leur ciné-spectacle. Ici, ni Capulet ni Montaigu, mais des visibles et des invisibles. Un monde coupé en deux par une frontière que personne ne remet en cause, car les barrières mentales sont parfois plus solides que les barbelés. Mais un jour, Romy l’invisible va passer de l’autre côté et faire la rencontre d’un homme un peu solitaire, un peu rêveur, et prêt à vivre une impensable histoire d’amour.
Du mercredi 18 au samedi 28 janvier. 19h30.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Dans le monde de France-fantôme, la mémoire est monétisée, la résurrection un marché. Les hommes ne meurent jamais et se réincarnent grâce à leur mémoire stockée dans un appareil “révolutionnaire”, le Démémoriel. Véronique, professeure à l’université, veut faire revenir son mari mort au cours d’un attentat. Mais rien ne va se passer comme prévu. Que se passe-t-il quand la machine, même la plus contrôlée, se grippe ?
Mise en scène : Tiphaine Raffier.
Du 25 janvier au 4 février.
19h30, les mardis et mercredis. 20h30, les jeudis et vendredis. 18h, les samedis.
Théâtre Nanterre-Amandiers – 7 Av. Pablo Picasso, 92000 Nanterre
« Ranger comme ranger ses affaires avant de disparaître je vais écrire cela pour Jacques Weber lui pas lui dans la vraie vie mais lui parce que lui toujours cet acteur immense et humble curieux et devenu mon ami mon frère […] je lui disais je vais écrire Ranger pour toi ce sera cet homme qui range ses affaires sa vie avant de disparaître il loue une chambre d’hôtel et fait repasser tout les peines et la joie les chagrins et l’amour tout avant de s‘allonger puis de prendre ce qu’il faut et laisser la porte ouverte pour que vienne se blottir ce qui aide à mourir. »
Texte et mise en scène : Pascal Rambert.
Du jeudi 2 au samedi 18 février.
21h en semaine, 17h le dimanche, relâche les lundis.
Théâtre des Bouffes du Nord – 37 bis Bd de la Chapelle, 75010 Paris
Comme une offrande faite à cette divinité moderne, J’aurais voulu être Jeff Bezos est une satire où se croisent l’alexandrin, le vaudeville et l’absurde. En décalage toujours, mais jamais loin des faits, paroles et anecdotes récoltées sur cet inquiétant personnage et son hydre tentaculaire.
Mise en scène : Arthur Viadieu.
Du vendredi 3 au samedi 25 février.
Mercredi à samedi, 21h15.
Théâtre de Belleville – 16 Passage Piver, 75011 Paris
Sous des dehors de conférencière très sérieuse, Sofia Teillet nous livre une leçon de biologie des plus savoureuses et jubilatoires. Les plantes ont-elles quelque chose à nous apprendre sur notre rapport à l’amour ? À n’en pas douter, selon elle. […] Observer notre façon d’être au monde à travers la reproduction végétale d’un être radicalement différent, mais tout comme nous bien vivant, ouvre des perspectives inattendues.
Mise en scène : Sofia Teillet.
Du lundi 6 au samedi 11 février. 19h30.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Des filles qui participent à une équipe de football. Et qui remportent la coupe du monde en plus. En 1969, personne n’y croyait. À l’époque le foot était une affaire d’hommes. Jusqu’au jour où le chroniqueur sportif du quotidien L’Union de Reims monte une équipe féminine pour la fête annuelle de son journal. Lycéennes, femmes au foyer, ouvrières de l’usine de textile d’à côté tentent leur chance. Et ça marche. De match en match, elles s’imposent dans les tournois internationaux. Avec Féminines, spectacle aussi drôle, généreux que plein d’allant, histoire intime et récit collectif se conjuguent avec brio.
Mise en scène : Pauline Bureau.
Du mercredi 8 au samedi 18 février.
Mercredi à vendredi, 20h. Samedi à 18h. Dimanche à 16h.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Un suicide annoncé constitue le ressort de cette farce grinçante : toutes sortes de personnes cherchent à tirer profit du geste fatidique en transformant le futur suicidé en emblème d’une cause désespérée ou opportuniste. Problème : le suicidaire, lui, commence à en retrouver le goût de vivre ! Suspense…
Mise en scène : Jean Bellorini.
Du jeudi 9 au samedi 18 février.
20h, du mardi au vendredi. 18h ou 16h, le samedi. 16h, le dimanche.
MC93 – 9 Bd Lénine, 93000 Bobigny
Avec sa vision radicale et explosive, David Bobée dépoussière les grands textes de la littérature dramatique. Le directeur du Théâtre du Nord, résolument engagé en faveur de la décolonisation des esprits et de la diversité sur les plateaux de théâtre, a choisi de relire Dom Juan à la lueur de ses préoccupations politiques. Classiste, sexiste, glottophobe, dominateur, le personnage, grande figure de l’œuvre de Molière, réunit tout ce contre quoi lutte le metteur en scène. Révélé au public en mémorable Peer Gynt, le flamboyant Radouan Leflahi incarne ce Dom Juan grandiloquent, salaud autant que héros.
Mise en scène : David Bobée.
Du mercredi 15 au 17 février. 20h.
Point communs – Allée des Platanes, 95000 Cergy
Un circuit géant de trains électriques : ses passages à niveau, ses aiguillages, ses tunnels et ses ponts. Et sa musique : le cliquetis du démarrage de la locomotive, le chuintement des wagons dans les virages, leur sifflement dans les descentes et le tchou-tchou évidemment ! Imaginez plusieurs trains comme autant d’instruments, le rythme des barrières, levées, baissées, faisant office de baguettes de batterie, ajoutez un musicien-beatbox et vous aurez une petite idée de Track, cet objet sonore et visuel conçu pour les petits, qui émerveillera aussi les grands.
Mise en scène : Céline Garnavault.
Du 16 février au 5 mars.
Consultez le site pour connaitre les jours et horaires de représentations.
Théâtre Paris-Villette – 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
Incroyable mais vrai est un fait réel incroyable : en 2003, deux émissions de télé-réalité sont brutalement interrompues. Entre hobby horsing, disparition d’enfant, contestation sociale et émission d’enfermement pour détenus, que s’est-il passé que nous pourrons croire ? Incroyable mais vrai est une fable sociale avec des humains de tous âges exploités au service du spectacle. La routine, quoi.
Mise en scène : Johanne Débat.
Mercredi 22 au dimanche 26 février.
19h en semaine. 18h, le samedi. 16h, le dimanche.
La Reine Blanche – 2 bis Pass. Ruelle, 75018 Paris
Tandis que l’écrivain s’apprête, dans son appartement, à écrire les premières lignes de son histoire, ses héros prennent vie et chantent ses plus grandes chansons au pianocktail. Colin a tout pour être heureux : un bel appartement où l’on chante et joue du jazz, de l’argent, des objets loufoques, ses amis Chick, Alise, Nicolas, Isis, et des souris qui lui tiennent compagnie. Mais il se rend compte d’une chose : ce qu’il lui manque, c’est l’amour.
Mise en scène : Claudie Russo Pelosi.
Du 4 janvier au 12 mars.
Du mardi au samedi, 21h. Les dimanches à 18h.
Le Lucernaire – 53 Rue Notre Dame des Champs, 75006 Paris
Ellida vit avec son mari, un docteur plus âgé qu’elle, et les deux filles qu’il a eues d’un premier mariage, dans une maison sans horizon dont elle fuit le calme étouffant par des bains de mer journaliers. L’atmosphère est joyeuse lorsque la pièce s’ouvre sur les préparatifs d’une fête où l’arrivée de deux hôtes promet d’égayer les promenades des jeunes filles. De son côté, hantée par la vision d’un marin avec qui elle avait scellé un amour éternel, Ellida se trouve acculée à un choix crucial par cet étranger revenu de ses voyages pour lui demander d’être fidèle à sa passion de jeunesse et de le suivre.
Mise en scène : Géraldine Martineau.
Du 7 février au 12 mars.
19h le mardi. 20h30 du mercredi au samedi. 15h le dimanche.
Théâtre du Vieux Colombier – 21 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris
Un titre slogan. Des femmes affamées et en colère devant la flambée des prix. Antonia, elle, refuse même de passer à la caisse du supermarché. Elle rafle tout ce qui passe, du millet pour canaris à la pâtée pour chiens. Mais où cacher le butin ? La course poursuite s’engage alors avec les gendarmes. D’abord écrite en 1974, sur fond de luttes ouvrières à Milan, cette satire politique a été réécrite en 2008 au moment de la crise des subprimes. À travers cette farce sociale, Dario Fo et Franca Rame se font les porte-parole des plus modestes en véritables “jongleurs du peuple”. Comment agir, individuellement ou collectivement ? Le débat est ouvert. Les femmes prennent le pouvoir. Les hommes doivent marcher droit.
Mise en scène : Bernard Lévy.
Du vendredi 3 au samedi 18 mars.
Du mardi au samedi 20h, dimanche 16h.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Le 29 mars 1980 aux États-Unis, William Kemmler est condamné à mort pour avoir tué sa femme à coups de hache. Il sera le premier homme sur la chaise électrique, électrocuté à plusieurs reprises dans d’atroces souffrances, sous le regard impuissant de ses bourreaux incapables de dompter ce nouveau mode opératoire. La presse écrira : « Ils auraient mieux fait d’utiliser une hache ! ». Dans cette création collective et décalée, avec peu de moyens, beaucoup d’inventivité et un art incomparable pour les bruitages, les interprètes du collectif Mind The Gap bousculent les codes du Grand-Guignol. J’aurais mieux fait d’utiliser une hache est un spectacle dans lequel deux histoires se répondent. Une jeune femme, seule dans sa cuisine, revit en boucle son pire cauchemar. Une bande de scouts chantent à tue-tête dans la forêt… jusqu’au drame.
Mise en scène : Collectif Mind The Gap.
Du mardi 7 au samedi 18 mars.
19h30. Relâche les lundis et dimanches.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Le samedi 20 Août 1977, la sonde Voyager décolle de Cap Canaveral. Elle emporte avec elle un disque phonographique couvert d’or. Cet objet précieux est une bouteille à la mer à destination des civilisations extraterrestres. Elle contient un échantillon d’images, de sons et de musiques, pensé pour être représentatif de l’humanité. Parmi les élus, figure le morceau de blues “Dark was the night, cold was the ground”, de Blind Willie Johnson, qui mourra d’une pneumonie à 40 ans, en 1949, refusé à l’hôpital parce qu’il était noir, pauvre, et aveugle. Cette histoire vraie est le point de départ d’un spectacle pensé par Emmanuel Meirieu comme un monument « aux oubliés, aux abandonnés, aux sans-traces ».
Texte et mise en scène : Emmanuel Meirieu.
Du jeudi 9 au dimanche 19 mars.
20h30 du jeudi au samedi. 17h le dimanche.
Les Gémeaux – 49 Av. Georges Clemenceau, 92330 Sceaux
« Personne ne sait d’où ça vient. Et personne ne sait comment ça se soigne ». Plongeant le spectateur au coeur d’une société new-yorkaise désarçonnée par l’irruption du sida, Aurélie Van Den Daele restitue brillamment l’impitoyable acuité du regard, l’ironie féroce, mais aussi la tendresse et l’atmosphère hallucinée qui font le sel d’Angels in America, fresque foisonnante sur l’Amérique puritaine des années 1980. En donnant toute leur mesure à des personnages hauts en couleur comme l’avocat républicain Roy Cohn, à la fois homosexuel et homophobe, ce spectacle aux accents shakespeariens et très actuels brosse admirablement le portrait d’une époque troublée.
Mise en scène : Aurélie Van Den Daele.
Du vendredi 10 au dimanche 12 mars.
Spectacle en deux parties. Consultez le site pour connaitre les horaires de représentations.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Tao est arraché à la montagne où il a grandi, mené à la ville pour travailler au Pays-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde. Son amie Li-Na part à sa recherche… Ici l’ogre est sans visage, et le travail des enfants, au cœur de ce conte emporté par deux comédiennes, deux comédiens et un diaboliste. Un vaste théâtre où corps, objets, texte, musique, lumière – et sens de l’équipe – composent une ode à la force de l’utopie, à hauteur d’enfant.
Mise en scène : Olivier Letellier.
Du mardi 14 au samedi 18 mars.
10h – 14h30 – 15h – 19h.
Théâtre de la Ville – 2 Pl. du Châtelet, 75004 Paris
Il en propose une réécriture complète, confiée à Yann Verburgh, à partir de la structure initiale : des histoires entrelacées où chaque personne vit une rencontre intime avec la suivante. Documentée par une série d’entretiens avec des anonymes sur leurs relations amoureuses, la réflexion prend chaire avec des marionnettes au réalisme troublant, manipulés à vue par une équipe de jeunes acteurs.trices. La diversité des corps se veut le reflet de la pluralité des êtres et des vies, rassemblée dans cette mosaïque de récits percutants et touchants. La mise en scène chorale, très cinématographique, permet de passer d’une rencontre à l’autre, révélant ce qui nous rassemble dans nos différences : l’amour, tout simplement.
Mise en scène : Johanny Bert.
Du mercredi 15 au vendredi 17 mars. 20h.
Théâtre 71 – 3 Pl. du 11 Novembre, 92240 Malakoff
Au Tchekhov dramaturge, le metteur en scène Kirill Serebrennikov a préféré pour ce spectacle, présenté à Avignon en juillet 2022, le Tchekhov nouvelliste. Connu pour ses créations osées, son soutien aux LGBTQIA+ et sa critique de l’autoritarisme du régime de Vladimir Poutine, l’artiste met en lumières, en sons et en corps ce texte où un homme au bord de la rupture cherche une échappatoire.
Mise en scène : Kirill Serebrennikov.
Du jeudi 16 au dimanche 19 mars.
20h. 15h le dimanche.
Théâtre du Châtelet – 2 Rue Edouard Colonne, 75001 Paris
David Geselson a traversé l’Atlantique et composé une équipe afro-américaine et française. Avec ses cinq interprètes il a partagé sa recherche, mêlée de biographies et de documents historiques sur la vie de Nina Simone. Il a aussi confronté leurs points de vue sur l’Histoire et la lutte des droits civiques en Amérique. En commun, ils font apparaître les fantômes des blessures et les silences transmis depuis la conquête meurtrière du « Nouveau Continent » à travers la figure de la chanteuse icônique. Descendante d’une Amérindienne et d’un esclave africain, Nina Simone incarne avec puissance la question de l’héritage, chère à David Geselson. « Une cicatrice qui ne guérit pas » dira la femme blessée.
Mise en scène : David Geselson.
Du jeudi 16 au lundi 27 mars.
20h30 en semaine. 17h, le dimanche.
Théâtre de La Bastille – 76 Rue de la Roquette, 75011 Paris
Quelques artistes occupent un théâtre, fermé depuis quelques mois, qui doit être détruit et pourrait être remplacé par un parking. Ils ont en tête quelques précédents fameux : l’Odéon en 1968, le Teatro Valle de Rome au milieu des années 2010, la Volksbühne de Berlin en 2017. Mais il n’y a pas de modèle absolu, pas de recette ; il faut toujours réinventer la lutte, pour l’ajuster aux conditions du présent. Alors ils tâtonnent, s’interrogent. À quoi le théâtre, comme lieu et comme pratique, peut-il servir ? À quel titre s’engager ? Au nom de quoi, et avec qui, et comment ? Comment devenir une force, faire exister autre chose, tenir dans la durée ? Ils essaient, et se fourvoient parfois. Calent, puis redémarrent. Ils inventent, un peu. Ils apprennent, beaucoup. Au fond, ils réinvestissent, avec nécessité et courage, la vieille question, qui rebondit d’âge en âge : Que faire ?
Mise en scène : Sacha Ribeiro.
Du samedi 18 au lundi 27 mars.
20h, lundi et mardi. 19h, jeudi et vendredi. 18h, samedi. 15h, dimanche.
Théâtre de la Cité Internationale – 21 A Bd Jourdan, 75014 Paris
Pour raconter la tragédie d’Othello, général en chef de la République vénitienne en guerre avec les Turcs, c’est dans la noirceur du cœur de Iago, son traître compagnon d’armes, que Shakespeare a sans doute trempé sa plume : il n’aurait pu trouver de noir plus intense pour peindre le monde des hommes tel qu’il apparaît ici. Comme dans toutes ses grandes pièces, la question de la vérité, et notamment de celle de l’amour, est centrale. “Êtes-vous solidement marié ?”, demande Iago à Othello dès les premiers instants de la pièce. Dans le doute dévorant où il le plonge, quels signes pourraient être garants de certitude ?
Mise en scène : Jean-François Sivadier.
Du 18 mars au 22 avril.
Du mardi au samedi à 20h. Le dimanche à 15h.
Odéon Théâtre de l’Europe – Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
Une pièce sous influence est une comédie dramatique où l’on suit Anna, une ancienne pianiste, qui se débat dans un monde où le moindre faux pas peut la faire basculer vers la folie. Suite au décès de leur fille survenu lors d’un accident de voiture, Anna et Mathias sont en désaccord sur ce qu’il faut faire de leur maison. Trois ans après l’accident, qui a plongé Anna dans une profonde dépression, Mathias finit par réussir à la convaincre de vendre la maison. La veille de la signature, alors qu’ils reviennent du carnaval, Anna apprend à Mathias qu’elle a invité les futurs propriétaires, un jeune couple, à venir boire un verre chez eux. C’est la fin de journée, le carnaval a été arrosé et festif. La soirée va prendre une tournure inattendue.
Mise en scène : Sophie Lebrun et Martin Legros.
Du mardi 21 au vendredi 31 mars.
21h30. Relâche le dimanche.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Pascal Montville, secrétaire d’État à l’Industrie, se retrouve séquestré par les ouvriers d’un abattoir de poulets au fin fond du Finistère. À l’extérieur, tout autour de l’usine, les journalistes, les forces de l’ordre se mobilisent. Les débats sont houleux. Comment renouer le dialogue et retrouver la confiance ? La catastrophe est-elle évitable ? Dans ce huis clos improvisé, peu à peu la lutte collective s’organise. Pour la première fois, les ouvriers et ouvrières regardent le visage de leurs collègues, apprennent à se connaître. Le groupe se forme, comme un chœur dans la lutte pour mieux dire l’humanité retrouvée.
Mise en scène : Anne-Laure Liégeois.
Du mardi 4 au dimanche 23 avril.
Du mardi au samedi 20h, dimanche 16h.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Quatre personnages, Laure, Ronan, Sophie et Yoan rendent compte de leurs recherches sur les histoires et la mémoire. Souvenirs et fiction sont fabriqués par notre cerveau suivant les mêmes procédés, en recourant à nos hippocampes. Mais Laure, Ronan, Sophie et Yoan se perdent ou trichent avec les règles de leur jeu, et la question même de l’identité se trouble. Qui sommes-nous ? Par les récits, l’on répondra, tant bien que mal, à cette question.
Mise en scène : Laure Fonvieille.
Mercredi 5 au vendredi 7 avril.
19h le mercredi et vendredi. 14h30 et 20h le jeudi.
La Reine Blanche – 2 bis Pass. Ruelle, 75018 Paris
Le Caméléon c’est une fille, une jeune fille, jeune femme pas encore femme, un peu garçonne, call-girl cow-boy, créature sauvage diplômée en docilité. Elle paraît toujours autre mais c’est sans doute la même qui, à l’image de son animal tutélaire, change de peau, de pays, de métier, de milieu, de partenaire, prête à tout pour fuir la médiocrité. Elle a un corps Vésuve et un visage couleur grenade qu’elle peint et expose tout à la fois. Sa bouche sanguine déverse des cascades de mots. Rien ne semble capable de border le flot qui la secoue. C’est l’Etna en ébullition.
Mise en scène : Anne-Lise Heimburger.
Du mercredi 5 au dimanche 23 avril.
20h30, sauf le dimanche à 15h30. Relâche les lundis et le 9 avril.
Théâtre du Rond Point – 2Bis Av. Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris
Peut-on faire théâtre de tout ? C’est un grand oui pour Mohamed El Khatib, qui a l’art d’amener sur les plateaux des sujets qui en semblent bien éloignés. Pendant le confinement, à l’occasion d’un atelier à distance, il a demandé à 20 jeunes comédiens de l’École du Théâtre National de Bretagne de se raconter à travers le prisme de leurs parents. L’un.e des étudiant.e.s évoque alors un sujet tabou : l’intimité sexuelle de ses parents. Stupeurs et silences… Alors, sous la direction bienveillante de Mohamed El Khatib, en véritables ethnologues, les jeunes gens ont mené l’enquête sur ce que signifie plus largement “être parent”.
Mise en scène : Mohamed El Khatib.
Mercredi 12 avril à 20h.
Jeudi 13 avril à 19h.
Point communs – Allée des Platanes, 95000 Cergy
Les quotidiens des patients se croisent sans qu’une véritable histoire se dessine. C’est dans les fragments de vie, les obsessions et les doutes des uns et des autres que se fait jour un miroir tendu au spectateur. Dans la salle commune de l’hôpital, les frontières de la normalité et de la folie sont brouillées. La pièce chorale pose un regard cru et rempli d’humanité sur ceux que la société et ses violences a relégué à la marge. La mise en scène naturaliste et presque documentaire de Julie Duclos n’interdit pas – au contraire – la poésie noire et l’humour qui irriguent la pièce. Un moment de théâtre total, qui ne laisse personne indifférent.
Mise en scène : Julie Duclos.
Du mercredi 12 au samedi 15 avril.
20h.
Les Gémeaux – 49 Av. Georges Clemenceau, 92330 Sceaux
Stéréo est le résultat d’une envie de vitesse, de brillance, de virtuosité, d’énergie, de rock’n’roll. Une énergie brute qui serait à elle seule le fondement du spectacle, portée par une équipe jeune aux talents multiples et complémentaires. Sur une base de trio rock – guitare, basse et batterie –, je cherche une danse dessinée, organique, qui accueille l’acrobatie comme un complément jouissif et spectaculaire, une danse qui bondit et rebondit, qui fuse et qui jaillit, jusqu’à l’essoufflement. La forme est hybride, entre concert et spectacle ; et musique et danse ne font plus qu’un, ensemble. Les corps oscillent entre énergie et douceur, vitesse et tendresse.
Mise en scène : Philippe Decouflé.
Du jeudi 13 au samedi 22 avril.
20h du mardi au vendredi. 18h le samedi. 16h le dimanche.
Chaillot – Théâtre national de la Danse – 1 Pl. du Trocadéro et du 11 Novembre, 75116 Paris
Il est des légendes qui hantent les mémoires villageoises. À l’automne 1864, dans le village d’Illfurth au sud de l’Alsace, Joseph, sept ans, et Thiébaut, neuf ans, sont atteints d’un mal mystérieux et spectaculaire. Les autorités religieuses attestent une possession démoniaque et procèdent à leur exorcisme.
Mise en scène : Munstrum Théâtre.
Du vendredi 14 au samedi 22 avril.
20h du mardi au vendredi. 18h le samedi. 17h le dimanche.
Théâtre Public Montreuil – 10 Rue Franklin, 93100 Montreuil
Au départ, un objet et un lieu venus des siècles passés. L’objet : les Vénus anatomiques, ces femmes de cire, étonnamment réalistes, qui se démontent pour révéler au spectateur l’intérieur du corps humain. Le lieu : les architectures circulaires où, à l’époque moderne, s’accomplissaient les dissections. Dans les gradins se pressaient des étudiants en médecine, mais aussi des mondains en quête de distractions, des voyeurs venus se rincer l’œil, des curieux avides de découvrir les mystères de la Création. Sur ce modèle, Boris Gibé a conçu son propre panopticum. Il y réinvente une cérémonie anatomique, doublée d’une expérience culinaire.
Mise en scène : Boris Gibé.
Du lundi 17 au samedi 22 avril.
20h30, lundi et mardi. 19h, jeudi et vendredi. 18h, samedi.
Théâtre de la Cité Internationale – 21 A Bd Jourdan, 75014 Paris
Aidé d’un mnémoprojecteur — appareil qui projette les souvenirs en hologrammes — Taylor immerge son ami dans cette grande aventure politique, de brainstormings en débats, de théories sur les Pokémons en divagations sur la sylvothérapie et la magie paradoxale. De flashbacks en malentendus, Antoine Defoort signe une nouvelle pièce totalement déjantée, et tout à fait sérieuse (en même temps). Elles vivent est une farce, un moment de rire libérateur qui fait émerger l’espoir de sortir vivant.e.s de la catastrophe annoncée en tirant partie de notre incroyable capacité à composer des histoires pour construire le monde.
Mise en scène : Antoine Defoort.
Mercredi 19 et jeudi 20 avril. 20h.
Théâtre 71 – 3 Pl. du 11 Novembre, 92240 Malakoff
Elle habite en province, au sein d’une famille où les problèmes d’argent sont quotidiens, étouffants. Alors, elle rêve de mener la vie des stars et des influenceuses qu’elle voit s’étaler sur les réseaux. Elle s’évade en jouant aux jeux vidéo, ces roleplays où des dizaines de joueurs se rencontrent en ligne. L’avatar qu’elle s’est choisi tombe sur celui d’un homme plus âgé, qui l’entraîne dans un autre jeu, Daddy. Il la comble de skills (les gains ou les cadeaux propres à ces jeux), à condition qu’elle se soumette à des épreuves de plus en plus troubles… Sur la scène de Daddy, la vie réelle s’efface au profit d’une réalité numérique où tout s’achète et se monnaie.
Mise en scène : Marion Siéfert.
Du mardi 9 au vendredi 26 mai.
Consultez le site pour connaitre les jours et horaires de représentations.
Odéon Théâtre de l’Europe – Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
Sur fond de peur et de pressions menaçantes avec en filigrane nombre d’affaires non élucidées – assassinats, enfermements abusifs d’opposants –, Sarah M. passe par le biais de la fiction pour raconter comment, depuis plusieurs générations, certains régimes imposent le silence à leur population. Il était une fois un chef d’État qui exerçait un pouvoir presque sans limite. Il y avait les ministres et l’armée. Il y avait le peuple qui subissait et s’exprimait le moins possible par crainte des représailles. Et l’opposition, espionnée, harcelée, bâillonnée, enfermée ou assassinée.
Mise en scène : Sarah M.
Samedi 6 au dimanche 21 mai.
20h30 du mardi au samedi. 16h30 le dimanche.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Mue par une conception extensive de la danse, la chorégraphe et performeuse Mette Ingvartsen explore un territoire hybride au contact direct d’autres domaines tels que les arts visuels et la technologie. Sous des formes très variées, ses projets se concentrent en particulier sur les rapports entre les corps et leur environnement. Ayant été frappée il y a quelques années par l’effervescence performative dans un skate park de Bruxelles, la ville où elle réside, Mette Ingvartsen a éprouvé le désir de la restituer sur scène. Ainsi a pris forme Skatepark, création à grande échelle qui mobilise une vingtaine d’interprètes, dont une moitié changeante, recrutée dans chaque ville de représentation.
Mise en scène : Mette Ingvartsen.
Du mardi 9 au dimanche 14 mai.
19h, mardi, mercredi et vendredi. 18h, samedi. 15h, dimanche.
Théâtre Paris-Villette – 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
L’Homme de plein vent fut créé en 1996 au Festival d’Avignon. Vingt-six ans plus tard, Pierre Meunier et Hervé Pierre remontent leurs manches sous le regard de l’artiste Marguerite Bordat. Malgré le poids des années, l’inénarrable duo métaphysique Leopold Von Fligenstein et Kutsch reprend de l’altitude pour savourer des gouttes d’air et causer gravitation. Mais la paix en suspension est fragile et les voilà bientôt de retour sur le plancher des vaches, où il leur faut composer avec la folie des boulets, se faufiler à travers un ballet de tuyaux, prendre garde aux caillasses en chute libre ou dompter un gigantesque ressort mangeur de boulons.
Mise en scène : Pierre Meunier et Hervé Pierre.
Du mardi 9 au samedi 20 mai à 20h.
Du mardi 23 au vendredi 26 mai à 21h.
Relâche les dimanches et lundis.
Théâtre de La Bastille – 76 Rue de la Roquette, 75011 Paris
Souhaitant s’adresser à la jeunesse à travers un spectacle résolument tout public, Madeleine Louarn et Jean-François Auguste s’emparent du troisième voyage de Gulliver avec l’Atelier Catalyse, troupe permanente du Centre National pour la Création Adaptée réunissant des artistes en situation de handicap. Librement inspirés par l’œuvre de Swift, les acteurs de Catalyse réécrivent avec humour ce conte initiatique et philosophique en forme de périple sur les quatre îles de l’archipel de Laputa. Avec une imagination puissante, une énergie sans limite et un sens de la poésie ultra-personnel, ils font vibrer cette farce politique sur la peur de la fin du monde.
Mise en scène : Jean-François Auguste et Madeleine Louarn.
Vendredi 12 et samedi 13 mai à 20h.
Point communs – Allée des Platanes, 95000 Cergy
Le Nid de Cendres est une épopée, fantasque et féérique qui raconte un monde coupé en deux. Côté pile, tout se détraque. Des hommes et des femmes se révoltent, fuient un monde en flamme tandis que le jeune Gabriel est abandonné par ses parents à des comédiens ambulants. Côté face, une reine se meurt. Pour la sauver, sa fille, la princesse Anne, doit quitter le pays des contes pour l’autre monde, en quête d’un remède miracle. Tout sépare Anne et Gabriel. Et pourtant, tout va les réunir… Derrière la figure tutélaire du père, une bande de jeunes acteurs incarne une troupe de comédiens nomades qui errent dans les cendres d’un continent tel que nous le connaissons à l’agonie. Sur scène, les deux mondes sont là : celui des hommes, oublié des contes et le monde des contes, oublié des hommes. Les histoires se déploient grandeur nature et chacune d’elles recèlent mille trésors d’inventivité.
Mise en scène : Simon Falguières.
Du jeudi 11 au samedi 20 mai.
Deux version possibles : La Genèse (3h avec entracte) ou L’Intégrale (13h de spectacle !)
Consultez le site pour connaitre les détails des représentations.
Théâtre Nanterre-Amandiers – 7 Av. Pablo Picasso, 92000 Nanterre
Baal est sans doute la pièce la plus personnelle de Brecht. Il n’a que 20 ans, en 1919, quand il en écrit la première version, ici traduite par Éloi Recoing. Baal est un jeune poète qui, après avoir mené jusqu’à ses 30 ans une vie sans histoire, va complètement vriller. Brutal, cru, lyrique, scandaleux, détestable, étrangement drôle aussi, il boit à outrance et s’adonne à tous les excès jusqu’à en oublier tous les codes sociaux. Ses obsessions sexuelles ne connaissent aucune limite morale. D’une cruauté sans nom, il a tout pour déplaire. Et pourtant dans sa monstruosité, il parvient à susciter l’empathie. Dans une succession de 26 tableaux, c’est toute la complexité de l’homme qui transparaît, avec sa part d’ombre et de sauvagerie.
Mise en scène : Armel Roussel.
Du vendredi 2 au vendredi 23 juin.
Du mardi au samedi 20h, dimanche 16h.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manœuvre, 75012 Paris
Ingénieure à la retraite, Janina Doucheyko vit seule sur les hauteurs d’un village perdu dans la montagne au sud de la Pologne. Malade chronique, elle partage son temps entre promenades dans la nature, séances de traduction du poète William Blake (le titre de la pièce est extrait du poème “The Marriage of Heaven and Hell”), et calculs astrologiques afin d’établir les horoscopes des gens qui l’entourent. Un jour, elle découvre son voisin mort, un petit os de biche planté en travers de la gorge. Très vite, d’autres disparitions suivent. Chaque fois, on retrouve des empreintes animales sur les lieux du crime, et toutes les victimes sont de grands chasseurs. La police mène l’enquête, mais Janina en est persuadée : ce sont les animaux qui se vengent des hommes.
Mise en scène : Simon McBurney.
Mercredi 7 au samedi 17 juin.
20h du mardi au mercredi. 15h et 20h le samedi. 15h le dimanche.
Odéon Théâtre de l’Europe – Pl. de l’Odéon, 75006 Paris
« Home » est le terme qui désigne une maison de retraite en Belgique. Dans une salle commune, trois résidents attendent. De jeunes comédiens prêtent leurs corps aux voix des anciens et affrontent joies et tragédies d’un quotidien transmué en une chorégraphie poétique sans concession. […] Dans cet espace clos rythmé par le tic-tac de l’horloge, le moindre fait prend des allures d’événement. Peu à peu, derrière la mécanique des gestes et des silences, surgissent des étincelles de vie qui transforment le mouroir en un espace de fantasmes, tragique et fantasque.
Mise en scène : Magrit Coulon.
Du mercredi 14 au dimanche 18 juin.
20h en semaine, le samedi à 18h, le dimanche à 16h.
MC93 – 9 Bd Lénine, 93000 Bobigny
On y retrouve les personnages du roman de Jules Verne : le Professeur Aronnax et son fidèle domestique Conseil qui, avant de faire naufrage et d’être les prisonniers de Nemo, s’étaient lancés à la poursuite du fameux narval géant à bord de l’Abraham-Lincoln aux côtés de l’harponneur Ned Land. Le Capitaine Nemo, véritable pirate moderne, les entraîne malgré eux dans un tour du monde à travers les océans, où l’expérience scientifique se mêle à la poésie des grandes profondeurs.
Mise en scène : Christian Hecq et Valérie Lesort.
Du 10 mai au 23 juillet.
Mardi à vendredi, 20h. Samedi, 20h30. Dimanche, 16h.
Théâtre de la Porte Saint-Martin – 18 Bd Saint-Martin, 75010 Paris