QUE VOIR AU THÉÂTRE CE MOIS-CI ?
Choisissez le mois qui vous correspond
Liste hyper subjective, pas forcément mis à jour de façon hyper régulière. Vérifiez toujours les informations auprès des théâtres concernés.
Choisissez le mois qui vous correspond
Liste hyper subjective, pas forcément mis à jour de façon hyper régulière. Vérifiez toujours les informations auprès des théâtres concernés.
This is how you will disappear s’enfonce dans une immense forêt, d’un grand naturalisme, où se déploient bientôt des phénomènes météorologiques qui bouleversent l’espace, la perception et la sensation que l’on en a. Un glissement de l’ordre du chaos qui entre en résonnance avec les trois personnages traversant cette forêt : un entraîneur représente l’autorité, garant d’un ordre qui sert un système de domination et permet ses abus ; une jeune gymnaste figure la beauté liée à la perfection culturellement construite ; et une jeune rock star, celle liée à la ruine.
Mise en scène : Gisèle Vienne.
Du vendredi 6 au dimanche 15 janvier.
Mardi à 19h30. De mercredi à samedi, 20h30. Le dimanche à 15h30.
La Colline – 15 Rue Malte Brun, 75020 Paris
À quoi bon écrire quand tout s’effondre ? Le jour de l’enterrement de sa mère, Ezra, un jeune poète, perd les mots. Impossible de prononcer l’oraison funèbre de celle qui se nomme Zocha. Dévasté par le chagrin, Ezra s’enferme dans sa chambre. Et c’est là que tout commence. La nuit venue, il s’élance sous le ciel étoilé à la recherche des mots perdus. Vingt-cinq années vont alors s’écouler. Un voyage onirique et poétique à bord d’un lit-radeau, une odyssée immobile et métaphysique dans laquelle 6 acteurs jouent 13 personnages.
Mise en scène : Simon Falguières.
Du 6 janvier au 5 février.
Mardi à samedi, 20h. Le dimanche à 16h.
Théâtre de la Tempête – Rte du Champ de Manoeuvre, 75012 Paris
Devenue centrale en ces temps de crises, la question du pouvoir d’achat est particulièrement cuisante dans cette pièce du dramaturge suédois. Il y a Peter, SDF, obligé de faire la manche pour aller voir sa sœur hospitalisée dans une ville voisine. Andrej, dont le nom de famille étranger l’empêche d’obtenir un poste de directeur. Freya, placardisée à soixante ans. Ou encore Martina qui n’arrive pas à joindre les deux bouts.
Mise en scène : Aymeline Alix.
Du samedi 7 au dimanche 15 janvier.
20h de mardi à vendredi. 18h le samedi. 16h le dimanche.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, un seul individu survient et la vie bouillonne aux marges de l’entendement. Tout semblait calme dans cette campagne russe du XIXe siècle, maris, femmes, amants en routine réglée, quand un fougueux jeune homme vint perturber ce bel agencement : Alexeï, le précepteur venu de Moscou que Natalia Petrovna a engagé pour s’occuper du petit Kolia, va mettre le microcosme local à feu et à sang (chaud).
Mise en scène : Clément Hervieu-Léger.
Du mardi 10 janvier au samedi 4 février.
20h. Deux représentations le samedi à 16h et 20h. Relâche les lundis.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet – 2-4 Sq. de l’Opéra-Louis Jouvet, 75009 Paris
Hiboux est une messe païenne et contemporaine qui explore nos manières de faire du rite, nos représentations du deuil. Autour d’une table ronde, trois musiciens/comédiens et un conseiller funéraire explorent avec humour et tendresse les relations qui nous unissent aux disparu·e·s. Ils invitent le spectateur·rice dans un monde où vivant·e·s et mort·e·s bricolent, à partir de leurs héritages, pour leur permettre de mieux vivre ensemble.
Vendredi 13 janvier à 20h.
Théâtre Jean Vilar – 1 Place Jean Vilar, 94400 Vitry-sur-Seine
[…] Sara Giraudeau devient Ève. Elle s’occupe de la maison, petits plats, linge, ménage impeccable. Elle vit là depuis toujours. Des murs, la porte close, une fenêtre grillagée. Franck la retient, Ève ne connaît pas d’autres repères. Son monde et sa vie sont refermés à cet espace. Le Syndrome de l’oiseau dépeint cette réalité possible : posséder l’autre, lui confisquer tout horizon et tout envol.
Mise en scène : Sara Giraudeau et Renaud Meyer.
Du mercredi 18 janvier au dimanche 12 février.
20h30, sauf le dimanche à 15h30. Relâche les lundis.
Théâtre du Rond Point – 2Bis Av. Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris
Avec leur patte unique, Métilde Weyergans et Samuel Hercule, irrésistible duo de la Cordonnerie, déploient tout l’art de leur ciné-spectacle. Ici, ni Capulet ni Montaigu, mais des visibles et des invisibles. Un monde coupé en deux par une frontière que personne ne remet en cause, car les barrières mentales sont parfois plus solides que les barbelés. Mais un jour, Romy l’invisible va passer de l’autre côté et faire la rencontre d’un homme un peu solitaire, un peu rêveur, et prêt à vivre une impensable histoire d’amour.
Du mercredi 18 au samedi 28 janvier. 19h30.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Dans le monde de France-fantôme, la mémoire est monétisée, la résurrection un marché. Les hommes ne meurent jamais et se réincarnent grâce à leur mémoire stockée dans un appareil “révolutionnaire”, le Démémoriel. Véronique, professeure à l’université, veut faire revenir son mari mort au cours d’un attentat. Mais rien ne va se passer comme prévu. Que se passe-t-il quand la machine, même la plus contrôlée, se grippe ?
Mise en scène : Tiphaine Raffier.
Du 25 janvier au 4 février.
19h30, les mardis et mercredis. 20h30, les jeudis et vendredis. 18h, les samedis.
Théâtre Nanterre-Amandiers – 7 Av. Pablo Picasso, 92000 Nanterre
« Ranger comme ranger ses affaires avant de disparaître je vais écrire cela pour Jacques Weber lui pas lui dans la vraie vie mais lui parce que lui toujours cet acteur immense et humble curieux et devenu mon ami mon frère […] je lui disais je vais écrire Ranger pour toi ce sera cet homme qui range ses affaires sa vie avant de disparaître il loue une chambre d’hôtel et fait repasser tout les peines et la joie les chagrins et l’amour tout avant de s‘allonger puis de prendre ce qu’il faut et laisser la porte ouverte pour que vienne se blottir ce qui aide à mourir. »
Texte et mise en scène : Pascal Rambert.
Du jeudi 2 au samedi 18 février.
21h en semaine, 17h le dimanche, relâche les lundis.
Théâtre des Bouffes du Nord – 37 bis Bd de la Chapelle, 75010 Paris
Comme une offrande faite à cette divinité moderne, J’aurais voulu être Jeff Bezos est une satire où se croisent l’alexandrin, le vaudeville et l’absurde. En décalage toujours, mais jamais loin des faits, paroles et anecdotes récoltées sur cet inquiétant personnage et son hydre tentaculaire.
Mise en scène : Arthur Viadieu.
Du vendredi 3 au samedi 25 février.
Mercredi à samedi, 21h15.
Théâtre de Belleville – 16 Passage Piver, 75011 Paris
Sous des dehors de conférencière très sérieuse, Sofia Teillet nous livre une leçon de biologie des plus savoureuses et jubilatoires. Les plantes ont-elles quelque chose à nous apprendre sur notre rapport à l’amour ? À n’en pas douter, selon elle. […] Observer notre façon d’être au monde à travers la reproduction végétale d’un être radicalement différent, mais tout comme nous bien vivant, ouvre des perspectives inattendues.
Mise en scène : Sofia Teillet.
Du lundi 6 au samedi 11 février. 19h30.
Le Monfort – 106 Rue Brancion, 75015 Paris
Des filles qui participent à une équipe de football. Et qui remportent la coupe du monde en plus. En 1969, personne n’y croyait. À l’époque le foot était une affaire d’hommes. Jusqu’au jour où le chroniqueur sportif du quotidien L’Union de Reims monte une équipe féminine pour la fête annuelle de son journal. Lycéennes, femmes au foyer, ouvrières de l’usine de textile d’à côté tentent leur chance. Et ça marche. De match en match, elles s’imposent dans les tournois internationaux. Avec Féminines, spectacle aussi drôle, généreux que plein d’allant, histoire intime et récit collectif se conjuguent avec brio.
Mise en scène : Pauline Bureau.
Du mercredi 8 au samedi 18 février.
Mercredi à vendredi, 20h. Samedi à 18h. Dimanche à 16h.
Théâtre des Quartiers d’Ivry – Manufacture des Œillets, 1 place Pierre Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
Un suicide annoncé constitue le ressort de cette farce grinçante : toutes sortes de personnes cherchent à tirer profit du geste fatidique en transformant le futur suicidé en emblème d’une cause désespérée ou opportuniste. Problème : le suicidaire, lui, commence à en retrouver le goût de vivre ! Suspense…
Mise en scène : Jean Bellorini.
Du jeudi 9 au samedi 18 février.
20h, du mardi au vendredi. 18h ou 16h, le samedi. 16h, le dimanche.
MC93 – 9 Bd Lénine, 93000 Bobigny
Avec sa vision radicale et explosive, David Bobée dépoussière les grands textes de la littérature dramatique. Le directeur du Théâtre du Nord, résolument engagé en faveur de la décolonisation des esprits et de la diversité sur les plateaux de théâtre, a choisi de relire Dom Juan à la lueur de ses préoccupations politiques. Classiste, sexiste, glottophobe, dominateur, le personnage, grande figure de l’œuvre de Molière, réunit tout ce contre quoi lutte le metteur en scène. Révélé au public en mémorable Peer Gynt, le flamboyant Radouan Leflahi incarne ce Dom Juan grandiloquent, salaud autant que héros.
Mise en scène : David Bobée.
Du mercredi 15 au 17 février. 20h.
Point communs – Allée des Platanes, 95000 Cergy
Un circuit géant de trains électriques : ses passages à niveau, ses aiguillages, ses tunnels et ses ponts. Et sa musique : le cliquetis du démarrage de la locomotive, le chuintement des wagons dans les virages, leur sifflement dans les descentes et le tchou-tchou évidemment ! Imaginez plusieurs trains comme autant d’instruments, le rythme des barrières, levées, baissées, faisant office de baguettes de batterie, ajoutez un musicien-beatbox et vous aurez une petite idée de Track, cet objet sonore et visuel conçu pour les petits, qui émerveillera aussi les grands.
Mise en scène : Céline Garnavault.
Du 16 février au 5 mars.
Consultez le site pour connaitre les jours et horaires de représentations.
Théâtre Paris-Villette – 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris
Incroyable mais vrai est un fait réel incroyable : en 2003, deux émissions de télé-réalité sont brutalement interrompues. Entre hobby horsing, disparition d’enfant, contestation sociale et émission d’enfermement pour détenus, que s’est-il passé que nous pourrons croire ? Incroyable mais vrai est une fable sociale avec des humains de tous âges exploités au service du spectacle. La routine, quoi.
Mise en scène : Johanne Débat.
Mercredi 22 au dimanche 26 février.
19h en semaine. 18h, le samedi. 16h, le dimanche.
La Reine Blanche – 2 bis Pass. Ruelle, 75018 Paris
Tandis que l’écrivain s’apprête, dans son appartement, à écrire les premières lignes de son histoire, ses héros prennent vie et chantent ses plus grandes chansons au pianocktail. Colin a tout pour être heureux : un bel appartement où l’on chante et joue du jazz, de l’argent, des objets loufoques, ses amis Chick, Alise, Nicolas, Isis, et des souris qui lui tiennent compagnie. Mais il se rend compte d’une chose : ce qu’il lui manque, c’est l’amour.
Mise en scène : Claudie Russo Pelosi.
Du 4 janvier au 12 mars.
Du mardi au samedi, 21h. Les dimanches à 18h.
Le Lucernaire – 53 Rue Notre Dame des Champs, 75006 Paris
Ellida vit avec son mari, un docteur plus âgé qu’elle, et les deux filles qu’il a eues d’un premier mariage, dans une maison sans horizon dont elle fuit le calme étouffant par des bains de mer journaliers. L’atmosphère est joyeuse lorsque la pièce s’ouvre sur les préparatifs d’une fête où l’arrivée de deux hôtes promet d’égayer les promenades des jeunes filles. De son côté, hantée par la vision d’un marin avec qui elle avait scellé un amour éternel, Ellida se trouve acculée à un choix crucial par cet étranger revenu de ses voyages pour lui demander d’être fidèle à sa passion de jeunesse et de le suivre.
Mise en scène : Géraldine Martineau.
Du 7 février au 12 mars.
19h le mardi. 20h30 du mercredi au samedi. 15h le dimanche.
Théâtre du Vieux Colombier – 21 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris